Valeur
indiquant la tendance d 'une matière à séparer les couleurs. Sa valeur est
généralement comprise entre 30 (forte séparation des couleurs) et 60 (faible
séparation des couleurs).
Aussi
appelée "Amplitude d'accommodation", c'est la puissance maximale que
peut fournir un œil pour voir net le plus près possible (grâce à son
cristallin). Elle est environ de 12 dioptries pour un enfant de dix ans, 5
dioptries entre 35 et 40 ans, 2.5 dioptries à l'âge de 50 ans et de l'ordre de
1 dioptrie au delà de soixante ans.
Elle
détermine le pouvoir de l’œil à séparer deux points rapprochés. Sa valeur est
exprimée en 1/10ème. Une acuité de 10/10ème correspond à la vision d’un œil «
normal » capable de distinguer un objet de 7,3 mm à 5 m. Certaines personnes
peuvent avoir jusqu’à 20/10ème d’acuité.
Puissance
en dioptries, ajoutée à la correction en vision de loin pour obtenir la
correction en vision de près (verres multifocaux et progressifs uniquement).
L’addition correspond à la puissance qui manque à l’œil presbyte pour
accommoder en vision de près.
Ce
terme qui vient du grec « vue faible », est une diminution de l’acuité visuelle
sans altération organique de l’œil et ne pouvant être améliorée par une
correction optique. C’est une insuffisance grave de la vision, souvent
héréditaire. Ce défaut survient lorsque le cerveau n’utilise l’image que d’un
seul œil (souvent à cause d’un problème de convergence. L’autre œil n’étant pas
sollicité, la vision fovéolaire (centrale) de la rétine dégénère. La correction
consiste à forcer l’œil « fainéant » à travailler en occultant partiellement
l’œil qui est trop utilisé. L’action corrective doit être faite avant l’âge de
5 ans.
Une
matière est dite amorphe lorsque ses molécules ne sont ni structurées ni
rangées dans un ordre précis. A l'opposé on trouve les matières cristallines.
Les matières amorphes ont l’avantage d’avoir les mêmes propriétés dans toutes
les directions (indice de réfraction, transparence,…). Les verres minéraux
comme organiques, sont des matières amorphes.
Angle
entre la tangente au pont et l'un des cercles de la face (mesuré
horizontalement). Lorsque qu'une monture possède un angle de cintre important
(monture très cintrée), l'axe du regard n'est plus perpendiculaire au verre et
il est nécessaire de compenser l'astigmatisme et le prisme induits.
Angle
que fait la face de la monture avec la verticale. Généralement, la face de la
monture est inclinée d’environ 5° à 10° par rapport aux branches. Cet angle
permet à notre ligne de regard d’être perpendiculaire au plan de la monture.
Lorsque nous marchons, nous regardons le sol à environ 10m ce qui pour une
personne d’ 1m80 correspond à un angle de 10°. Noter que l’angle pantoscopique
est plus important pour les montures de vision de près (généralement 15°) car
notre ligne de regard est plus inclinée.
Différence
de la taille des images rétiniennes entre l'œil droit et l'œil gauche pouvant
altérer la vision binoculaire en empêcher le fusionnement des images des deux
yeux.
Différence
de la taille des images rétiniennes entre l'œil droit et l'œil gauche due à une
différence de longueur entre les deux yeux. Cette aniséïconie peut parfois être
est corrigée avec des verres iséïconiques.
Différence
de la taille des images rétiniennes entre l'œil droit et l'œil gauche due à une
différence de puissance entre les deux yeux. Les verres de contacts peuvent
être une solution pour ce type d'aniséïconie.
Qualifie
une importante différence entre l'amétropie de l'œil droit et celle de l'œil
gauche. Elle génère souvent une aniseïconie et des perturbations de la vision
binoculaire.
Les
anneaux de Newton apparaissent à la surface de certains verres, sous la forme
de cercles colorés. Ils sont dus à des interférences lumineuses dans la couche
de durci.
Traitement
de surfaces visant à réduire les reflets parasites de la lumière sur les
surfaces des verres. Toute surface vitreuse reflète une partie de la lumière
(entre 4% et 8% par face selon l’indice de réfraction de la matière). Ces
reflets parasites peuvent gêner la vision et sont une perte de lumière.
Amétropie
due à l’ablation du cristallin généralement après une opération de la
cataracte. Un aphaque a besoin d'un verre très convergent d'environ 12.00
dioptries pour compenser la perte de puissance due à l'absence de cristallin.
L'astigmatisme
de l'œil est un défaut (amétropie) dû à une anomalie de courbure de la cornée
donnant une image floue sur la rétine. L'œil présente alors deux méridiens
(axes) dont la puissance est différente. L’astigmatisme (en dioptries)
correspond à l’écart de puissance entre ces deux méridiens.
Lorsqu’un
faisceau de lumière traverse obliquement une surface optique, cela génère un
astigmatisme; donc deux méridiens de puissance. Cette aberration apparaît
lorsque le porteur regarde au bord de ses verres car la lumière arrive alors
très inclinée par rapport à l’axe optique.
En
lunetterie, on ne sait corriger que des astigmatismes réguliers, c'est à dire
des astigmatismes possédant deux méridiens de puissance perpendiculaires.
Certaines déformations de la cornée (comme dans le cas de kératocône) donnent
des astigmatismes irréguliers impossibles à corriger avec des verres de
lunette.
Se
dit d’une géométrie progressive lorsque la surface progressive n’a pas d’axe de
symétrie. Les progressifs asymétriques permettent de mieux équilibrer les aberrations
entre le coté nasal et le coté temporal. A l’inverse, les anciennes surfaces
progressives étaient symétriques par rapport au couloir de progression on parle
alors de « verres progressifs tournés » car le coté droit ou gauche était
défini en orientant le verre.
Basés
sur le même principe que les verres asphériques, les atoriques sont corrigés de l'astigmatisme des faisceaux obliques
mais chaque méridien de puissance (sphère, cylindre) est corrigé de manière
indépendante. Ils n'ont donc de réel intérêt que pour les verres dont le cylindre
est supérieur à 1.00 dioptrie. A la différence des asphériques, l'asphéricité
est appliquée sur la face concave qui n’est donc plus torique mais atorique.
Opération
permettant de repérer et positionner le point de glantage et l’axe du cylindre
sur le semi-fini, pour l’usinage. Initialement réalisée sur des appareils
spécifiques, cette opération est maintenant intégrée à l’opération de glantage.
Droite
imaginaire qui joint les deux centres de courbures des surfaces d’un verre. Par
définition, un rayon lumineux passant par l’axe optique, n’est pas dévié, donc
au centre optique le prisme est toujours nul.
C'est
la puissance (exprimée en dioptries) de la face frontale du verre. La valeur de
la base indiquée par le fabricant de semi-finis (base nominale) est souvent une
valeur très arrondie. Ex : Une base nominale 625 peut faire 5.69 dioptries
de puissance réelle.
L'option
"Base spéciale" permet à l'opticien de commander un verre dont la
face frontale (base du verre) puisse suivre au mieux la cambrure de la
face de la monture (base monture).
On
parle de basse vision lorsqu'une personne a une acuité avec correction comprise
entre 1/20ème et 4/10ème ou un champ de vision compris entre 10° et 60°. En
dessous de ces valeurs on parle de cécité.
Verre
comportant une zone pour la vision de loin et une zone pour la vision de près.
La zone de vision de près généralement visible est appelée le
« Segment ».
Bordure
du verre taillée permettant le montage dans la monture.
Méthode
standard pour indiquer les dimensions du contour des montures (ou calibres). On
encadre la monture dans un rectangle (d’où le terme boxing) dont on donne les
dimensions.
Cellule de la rétine située à la jonction des cellules
bipolaires et autres cellules de la couche plexiforme externe d'une part et le
corps genouillé latéral d'autre part.
Petit
chiffon spécialement conçu pour essuyer les verres de lunettes. Les fibres sont
parfois traitées chimiquement et ne sont pas lavables. Il n'est pas recommandé
d'essuyer les verres à sec. Le meilleur nettoyage est obtenu avec de l'eau
tiède et du savon à main, on peut ensuite essuyer le verre avec une
chiffonnette.
Terme
de métier qui désigne un verre dont la puissance est négative sur ses deux
méridiens de puissance (Ex : un verre –2.75 (1.25) est dit
« concave ».
C’est
une inflammation ou une irritation de la conjonctive de l’œil, fine membrane
qui recouvre le blanc de l’œil et le dessous des paupières. Les causes peuvent
être bactérienne, virale, allergique, toxiques. Elle peut concerner un seul œil ou les deux yeux. Les signes sont multiples : Rougeurs, sensation de
brûlures, sensation de sable sous les paupières, écoulement d’aspect purulent,
larmoiements, photophobie.
Axe
opposé à l'axe du cylindre. Un verre monté contre-axe est monté à
90° de son axe normal. Ex : Un verre –3.75 (+0.75) 20° a son contre-axe à 110°
(soit 20° + 90°).
Rotation
simultanée des deux yeux, permettant de fixer un même objet. Étant directement
liée (au niveau neurovégétatif) à l’accommodation, la convergence force
automatiquement l'accommodation.
Causée
par le lien naturel entre accommodation et convergence, c'est la quantité de
convergence (en Cm/m) obtenue lorsque l'on force le porteur à accommoder. Un
hypermétrope non corrigé a tendance à utiliser son accommodation en vision de
loin pour compenser le manque de puissance de ses yeux et cela le force souvent
à converger.
C'est
la variation de convergence mise en jeu pour obtenir la fusion de stimuli
binoculaires disparates. Si on crée un léger déséquilibre prismatique, le
cerveau forcera le porteur à converger pour retrouver le fusionnement des
images.
Terme de métier qui désigne un verre dont la
puissance est positive sur l'un de ses deux méridiens de puissance (Ex :
un verre –0.50 (+1.25) est dit « convexe » car -0.50 + 1.25 > 0.
Minéral
(Al2O3 : 2Aluminium + 3Oxygènes), utilisé pendant
des siècles comme abrasif, mais l'introduction d'abrasifs artificiels, depuis
le début du XXe siècle, a entraîné un arrêt presque total de son
exploitation.
Même
si les deux yeux ont la même amétropie (ce qui n'est pas si courant), les deux
verres sont tout de même souvent différents, en particulier les multifocaux et
les progressifs qui sont symétriques par rapport au nez.
Longueur d'onde à partir de laquelle une
matière arrête au moins 99% des UV. Une matière qui a une coupure UV à
400nm protège mieux l'œil qu'une matière qui les coupe à 350nm car elle
arrête plus de rayons dangereux.
Quantifie
la cambrure d’une surface. Elle peut être exprimée en puissance dioptrique ou
en rayon. Une surface convexe est représentée par une valeur positive et une
surface concave par une valeur négative.
Cellules de la rétine en forme de noyaux
d'olives. Ils perçoivent les couleurs, mais sont spécialisés, une sorte réagit
au rouge, une autre au vert et une au bleu. Ils servent à la vision diurne
(vision de jour).
Le
Diéthylène Glycol bis, plus connu sous le nom de CR39, est une matière
organique thermodurcissable polymérisable très utilisée pour réaliser les
verres de lunettes. Découverte dans les années 40 par la Columbia Corporation,
elle tire son nom de « Columbia Resin n° 39
Opération
visant à enlever un traitement durci ou antireflets, généralement lorsque le
traitement est défectueux. Il est effectué par trempage du verre dans un bain
de lessive très agressive. Terme sans équivalent en Français.
Décalage entre le centre géométrique du verre et le Point de Référence
du Prisme permettent d’obtenir un diamètre utile (pour le montage dans la
monture) plus grand que le diamètre réel du verre.
Parfois
appelés verres de proximité, verres mi-distance, verres dégressifs ou verres à
profondeur de champ, dérivés des verres progressifs, ils ont pour but de
corriger en priorité la vision de près ou la vision intermédiaire avec une
puissance dégressive vers le haut du verre.
C'est la différence indésirable d'effets prismatiques entre le verre
droit et le verre gauche. Au delà d'un certain seuil, le déséquilibre
prismatique peut perturber la vision binoculaire du porteur. Voir aussi : Prisme
Option
de surfaçage permettant d'obtenir un verre dont le diamètre est le plus juste
en fonction de la monture (généralement pour un gain d'épaisseur).
Phénomène
d'interférence mis en évidence lorsque l'on force la lumière à passer dans un
petit trou ou fente étroite. La diffraction due au diamètre de la pupille,
réduit le pouvoir de résolution de l'œil.
Unité
de mesure de la puissance (vergence) d’un système optique. Cette unité notée d
ou m-1 (inverses de mètres), correspond à l’inverse de la distance de vergence
du système optique.
Vision
dédoublée d’un même objet, provoqué par un défaut de convergence oculaire. La
diplopie est corrigée à l’aide de verres prismatiques. Voir Prisme
Méthode
utilisée pour réaliser le traitement anti-rayures, consistant à tremper les
verres organiques dans un bain de résine puis à durcir cette résine par cuisson
dans un four ou par rayonnement Ultra Violet.
Distance
entre la face arrière du verre et son point focal image. En lunetterie, la puissance des verres est définie comme l’inverse de
cette distance.
Distance
entre la face avant du verre et son point focal objet. En lunetterie, on
utilise cette distance pour mesurer l’addition des verres multifocaux ou
progressifs. Soit FVL = Distance frontale avant en vision de loin (en mètres),
et FVP = Distance frontale avant en vision de près, l’addition (en dioptries) est définie par : Add = 1/FVP – 1/FVL
La distance entre le verre et l'œil influence la puissance perçue par l'œil car le point focal du verre est déplacé de cette même distance. Le
frontofocomètre mesure la puissance à partir de la face arrière du verre
Appareil permettant de déterminer le diamètre du verre nécessaire. On
insère dans l'appareil la plaquette de montage correspondant au produit, on y
place la monture, on règle l'écart et la hauteur montage et on lit le diamètre
mini.
Traitement
de surface des verres organiques, permettant d’augmenter leur résistance à la
rayure. Le principe consiste à déposer une fine couche de résine (2 à 6 microns
d'épaisseur) que l'on durci dans un four ou aux U.V.
Lorsque
l'on fait tourner un verre de lunette qui possède un fort cylindre, autour
de son axe optique, l'image vue à travers le verre semble basculer. C'est
d'ailleurs une technique simple pour détecter qu'un porteur est
astigmate sans appareil de mesure. Avec l'habitude on peut même détecter des
astigmatismes sur des progressif.
Un
œil est dit emmétrope s’il n’a aucune anomalie de la réfraction (ni myopie, ni
hypermétropie, ni astigmatisme). A l’opposé, un œil atteint de l’une de ces
anomalies est dit amétrope.
Anomalie
de la vision binoculaire caractérisée par une convergence des lignes de regard
lorsque les yeux sont au repos physiologique (c-à-d. lorsque la vision
binoculaire est dissociée).
Anomalie de la vision binoculaire caractérisée par une
divergence des lignes de regard lorsque les yeux sont au repos physiologique
(c-à-d. lorsque la vision binoculaire est dissociée).
Sur les verres de lunettes, on peut réaliser
différentes fabrications spéciales (ou options de fabrication) : Base spécial,
Diamètre spécial, Épaisseur spéciale, Verre tranchant, Verre pré-calibré,
Slab-off, Équilibrage épaisseurs, Décentrement, Verre ovalisé, Verre dépoli.
Verres
dont la face avant (ou arrière) possède une partie centrale dont le rayon de
courbures est différent de la partie périphérique, dans le but d’obtenir des
verres plus minces, mais au détriment du diamètre d’ouverture optique.
Destiné à maintenir la teneur en eau de la cornée, il
est alimenté en continu par les glandes lacrymales. Le film de larmes protège,
nourrit et lubrifie la cornée. Il joue également un rôle d’anti reflet.
Distance
entre une surface et un plan tangent à cette surface. On utilise souvent les
flèches pour mesurer ou calculer le rayon de courbure des surfaces, car il
existe une relation entre le rayon de courbure et la flèche.
Grandeur
visuelle correspondant à la puissance lumineuse émise par une source, tenant
compte de la sensibilité de l'œil. L'unité est le lumen et correspond au flux
émis dans un angle solide de 1 stéradian par une source dont l'intensité
uniforme est 1 candela.
La
fovéa, zone centrale de la macula, est la zone de la rétine où la vision des
détails est la plus précise. Située dans le prolongement de l'axe optique de
l'œil, elle est peuplée quasi uniquement de cônes.
Terme
anglais désignant la technologie moderne de surfaçage qui permet d'usiner et de
polir des surfaces complexes (surfaces à la fois toriques et progressives par
exemple). Voir aussi Technologies de surfaçage
Verre
usiné avec la technologie Freeform. En général, la face arrière du verre
possède toute la prescription et la progression alors que la face frontale est
simplement sphérique. Un verre Freeform peut avoir une géométrie tout à fait
standard et n'est pas obligatoirement personnalisé.
Nombre
d’impulsion par secondes d'une vibration, exprimée en Hertz notée Hz. 1 Hz = 1
impulsion / seconde. Les différentes fréquences de la lumière sont perçues par
l’œil comme des couleurs différentes.
C'est
la forme de la surface de l'onde lumineuse à un endroit donné. Par définition,
les rayons lumineux sont des droites imaginaires perpendiculaires au front
d'onde.
Appareil
permettant de mesurer la puissance des verres ophtalmiques (sphère, cylindre,
axe, addition, position du centre optique, valeur et position du prisme.
Les
deux images perçues par chaque œil sont fusionnées par le cerveau pour ne
faire percevoir qu'une seule image. En l'absence de fusionnement, il peut y
avoir diplopie (vision double) ou neutralisation d'un œil.
On
parle de géométrie dans le cadre des verres progressifs pour définir les
caractéristiques optiques données par la surface du verre (zones
d'astigmatisme, longueur du couloir de progression,...).
Les
verres progressifs possèdent des gravures semi-visibles (et normalisées)
servant à identifier de manière permanente la géométrie, l'addition, la matière
et repérer le coté, la position de la vision de loin, de près… etc.
Utilisée
pour le montage du verre dans la monture, c'est la hauteur à laquelle il faut
monter le verre par rapport au bas de la monture. Cette cote est souvent
obtenue à partir de la mesure de la hauteur pupille. (voir : Cotes montage)
Traitement
de surface permettant de diminuer l’adhérence de l’eau sur les surfaces des
verres. Ce traitement est systématiquement réalisé sur les deux faces,
par-dessus un traitement antireflets.
Défaut
visuel (amétropie), dû à un manque de convergence de l’œil. donnant une image
floue sur la rétine. Défaut provenant soit d'une cornée trop plate, soit d'un
cristallin pas assez convergent, soit d'un œil trop court par rapport à sa
convergence.
Image ou dessin qui trompe notre système visuel (l'œil et/ou
le cerveau) et qui génère une perception déformée de la réalité. Elles
utilisent en les amplifiant, les imperfections de l'œil et des corrections
apportées par le cerveau aux images perçues. Voir sites : Wikipedia - Images - Ophtasurf
Une image est dite réelle si elle peut être matérialisée sur un
écran (par projection). Une image réelle est donc obtenue par la convergence
des rayons vers un point.
Une image est dite virtuelle si elle ne peut pas être matérialisée
sur un écran (par projection). Dans le cas d’une image virtuelle, les rayons
lumineux semblent provenir d’un point.
L’indice de réfraction
d’une matière, est un nombre qui caractérise le pouvoir qu’a cette matière, à
dévier la lumière lorsqu’elle la traverse. Tous les corps transparents ont un
indice de réfraction.
Lumière dont la vibration est trop lente pour être visible par
l’œil humain. Ces longueurs d’onde sont supérieures à 800nm, et vibrent donc
plus lentement que la lumière rouge, d’où le terme d’infrarouge.
Il y a interférence, lorsque les 2 ondes s’ajoutent ou se
soustraient pour former une nouvelle onde avec une amplitude soit plus grande
soit plus petite.
Placé
entre la cornée et le cristallin, l'iris est un diaphragme servant à calibrer
la quantité de lumière entrant dans l'œil. Lorsque la luminosité diminue,
l'iris s'ouvre pour augmenter la
Verres dont les bases et épaisseurs sont
calculées de manière à réduire l'aniséïconie
(différence de grossissement des
images). Ces verres sont souvent très inesthétiques car il faut cambrer et
épaissir l'un des deux verres de manière très importante pour atténuer la
différence de grossissement
Double lorgnette comportant des prismes
optiques qui permettent d’obtenir un fort grossissement sous un encombrement
réduit et un écartement des objectifs améliorant la vision du relief.
Inflammation de la cornée pouvant être
d'origine infectieuse, microbienne ou virale (herpes, adenovirus...),
allergique, due à un déficit des larmes ou neuro-paralytique.
Déformation cornéenne conique progressive, avec amincissement du sommet du
cône, atteignant en général les deux yeux. Débutant souvent aux alentours de la
puberté, il entraîne une myopie et un astigmatisme évolutifs, qui, rapidement,
ne pourront plus être corrigés par des verres de lunettes.
Technique
chirurgicale permettant de corriger certaines amétropies, en particulier la
myopie et l’astigmatisme et consistant à réaliser à l’aide d’un diamant, de
fines rayures radiales, sur la cornée. La cicatrisation de la cornée génère un
aplatissement de sa partie centrale. Cette technique est pratiquement
abandonnée aujourd'hui au profit de la chirurgie au laser.
« Light Amplification
by Stimulated Emission of Radiation ». Amplification
de lumière par émission stimulée de radiations. Le principe consiste à exciter
les électrons d'atomes puis à libérer simultanément leur énergie sous forme de
lumière. Voir Wikipedia - Voir Encarta
« Laser Assisted
Intra-Stromal Kératomileusis ». Technique utilisée pour réaliser des
chirurgies réfractives par ablation au laser de la partie interne de la
cornée. Après avoir découpé et soulevé la partie superficielle de la
cornée, on remodèle la partie interne de la cornée (le stroma) au laser EXCIMER
puis on repose la partie découpée.
Laser à gaz émettant dans
l'ultraviolet (de 126 à 259 nm) utilisés pour les opérations de chirurgie
réfractive mais aussi pour le gravage des verres de lunette.
Lentille optique posée sur la cornée, les verres de contact
corrigent mieux les myopes que les hypermétropes. Ils nécessitent une très
grande hygiène pour ne pas mettre de germes sur la cornée.
Petites coupoles calculées optiquement et adaptées aux
yeux de chaque porteur. On les pose sur le film des larmes qui recouvre la
cornée. Aujourd’hui, elles peuvent corriger tous les défauts visuels.
Parfois dites flexibles, elles sont généralement
réalisées dans une matière plastique contenant de la silicone et du fluor, deux
éléments qui permettent aux yeux de respirer.
Elle caractérise la rapidité de vibration d’une onde. Elle
représente la distance (exprimée en nanomètre pour la lumière), qui sépare deux
impulsions d’une vibration. Pour une fréquence donnée, la longueur d'onde
correspondante dépend du milieu traversé par l'onde.
La lumière désigne les ondes électromagnétiques visibles par l'œil
humain. Outre la lumière visible, par extension, on appelle parfois « lumière »
d'autres ondes électromagnétiques, tels que celles situées dans les domaines infrarouge
et ultraviolet.
La luminance est l'intensité d'une source lumineuse dans une direction
donnée, divisée par l'aire apparente de cette source dans cette même direction.
Elle se mesure en stilb, ou plus souvent en nit (noté nt), avec un appareil
appelé nitomètre.
Paire de verres fixés à une monture servant à corriger
la vue ou à protéger les yeux. Elles peuvent être constituées par des
lentilles convergentes (presbytes, hypermétropes), par des lentilles
divergentes (myopes) ou par des verres sphérocylindriques (astigmates).
Unité servant à mesurer les éclairements (noté lx). 1 lx = 1 watt
par mètre carré. L’appareil permettant de mesurer les éclairements s’appelle un
luxmètre.
Appelée aussi "tache jaune", c'est la zone de la rétine
caractérisée par une concentration maximale de cônes. Située au fond de l’œil,
dans l’axe de la pupille, la macula a un diamètre d’environ 2 mm et contient en son centre
une petite dépression, la fovéa.
Tracé, imprimé à l’encre sur les verres progressifs permettant
d’identifier le produit et d’indiquer la position des principaux éléments de la
géométrie. Ce tracé sert à l’opticien pour positionner le verre dans la
monture. Il est ensuite effacé avec de l’alcool ou de l’acétone avant de livrer
les lunettes au porteur.
Elles usinent par abrasion et peuvent êtres utilisées pour usiner
les verres minéraux, organiques ou polycarbonates. Elles sont souvent
différentes selon le type de matière à usiner.
Traitement des surfaces optiques, qui a généralement pour but de
réaliser un effet miroir. En lunetterie, la couche métallique, déposée par
vaporisation sous vide, est très fine laissant ainsi passer une partie de la
lumière (miroir semi-transparent).
terme désignant les verres dont la matière est issue de la chimie
minérale (oxyde de silicium, de baryum… etc.). Les verres minéraux sont
résistant à la rayure mais sont lourds et cassent facilement
Monophtalme
Personne qui ne voit que d'un seul œil, quelle qu'en soit
la raison (organique, fonctionnelle, traumatique,...).
Ensemble des opérations consistant à tailler et mettre les verres
dans la monture. Cette opération est généralement réalisée par l’opticien, mais
la plupart des ateliers de surfaçage proposent ce service.
Une rainure est réalisée tout autour sur le bord du verre
(rainurage). Le verre est maintenu dans la monture par un fil nylon, accroché
au nez et à la tempe de la monture et qui passe dans la rainure du verre.
Elle se compose : des branches, des deux cercles et du pont qui
maintient les deux cercles. Les plaquettes permettent un appui stable sur le
nez du porteur.
Les branches et le pont de la monture sont directement vissés sur
les verres, grâce à des trous percés dans les verres. La tranche des verres est
usinée plate et généralement polie.
Utilisée pour la fabrication des verres progressifs ou asphériques
minéraux, le principe consiste à déformer le verre sur un moule en céramique en
le chauffant jusqu'à son point de ramollissement.
Les verres organiques de stock et les semi-finis sont réalisés en
coulant une résine liquide (monomère) dans un moule en verre puis à la
polymériser par cuisson dans un four ou au UV.
Traitements de surfaces (en particulier les antireflets), réalisés
en vaporisant sous vide, plusieurs couches extrêmement minces (quelques 10èmes
de microns) de produit (oxydes) sur les surfaces du verre. (Voir antireflets)
Terme utilisé pour parler de l’ensemble des doubles ou triples
foyers, toutes formes de segments confondus (segment courbes, segments droits,
segments ronds, taille droit…).
Amétropie due à une trop forte convergence de l’œil donnant une
image floue sur la rétine. Soit la cornée est trop cambrée, soit le cristallin
est trop convergent, soit l’œil est trop long par rapport à sa convergence.
La
netteté optimale est obtenue lorsque le diamètre du cercle de moindre diffusion
du système œil + verre correcteur est inférieur à la
résolution de la rétine.
On
neutralise un verre en plaçant devant lui un autre verre de puissance opposée
pour obtenir un ensemble dont la puissance est proche de zéro (plan). Ex: on
neutralise un +2.00 (0.50) 0° par un -2.50 (0.50) 90°. Une neutralisation
partielle permet de mesurer des verres dont la puissance dépasse la capacité de
l'appareil de mesure.
Lorsque le cerveau ne parvient pas à fusionner les
images des deux yeux (généralement à cause d'un strabisme), pour éviter une
diplopie, il peut supprimer l'image d'un œil (ou parfois alternativement un œil puis l'autre).
Souvent
notée N, cette cote correspond à la largeur du nez (en boxing) de la monture,
c’est à dire la plus petite distance qui sépare les deux verres. (Voir : Cotes montures).
Il
se caractérise par un mouvement saccadé incontrôlable du globe oculaire, qui
peut se produire en permanence ou dans certaines circonstances, notamment
lorsqu'on regarde sur le côté. Le strabisme et le nystagmus sont des affections
des muscles qui contrôlent l'orientation et le mouvement des yeux.
Se dit d'une personne qui privilégie la
rotation de l'œil (au lieu de la tête) pour regarder de coté (lire une ligne
de texte, regardé dans un rétroviseur,...). Les oculonautes préfèrent les
verres progressifs qui ont une vision de loin très dégagée. L'inverse d'un
oculonaute est un têtonaute.
Commerçant qui exécute les ordonnances de
l'ophtalmologiste ou de l'optométriste. Il aide le porteur à choisir une
monture, commande les verres correcteurs adaptés et réalise le montage des
verres dans la monture.
Branche
de l'optique qui considère le trajet de la lumière sous la forme de rayons
lumineux se propageant en ligne droite. Comme son nom l'indique, cette
technique utilise beaucoup les règles de géométrie et de
trigonométrie ; Pythagore et Thalès y sont donc très utiles.
Branche
de l'optique qui étudie la physiologie de l'œil (sa structure, son
fonctionnement) et les mécanismes de la vision (le comportement de la vision,
vision binoculaire, vision périphérique,...).
Branche
de l'optique qui étudie les phénomènes d'interférence, de diffraction, de
polarisation et les autres phénomènes que les approximations de l'optique
géométrique ne permettent pas de traiter.
Technicien
qualifié pour réaliser les examens de vue, mesurer les amétropies et prescrire
les verres correcteurs nécessaires. Certains opticiens sont aussi optométristes
après une licence ou maîtrise d'optométrie.
Utilisé
en lunetterie pour désigner les verres en plastique, issus de la chimie
organique (par opposition à la chimie minérale). Plus légers, plus résistant
aux chocs que les verres minéraux, ils se rayent plus facilement. (Voir Matières optiques).
Il
assure, par la rééducation, le traitement des troubles de la fonction
sensorielle et motrice des yeux (strabisme, paralysie oculomotrice…) sur
prescription médicale.
Appareil permettant de palper avec
précision la forme de la monture ou du calibre.
Les données obtenues sont ensuite transmises à la machine de détourage pour
tailler le verre. Beaucoup de machines de détourage possèdent un palpeur
intégré.
Plateau
en plastique utilisé dans l’atelier de surfaçage, de traitement ou de montage
pour transporter les verres, avec leur fiches de fabrication, les outils de surfaçage et parfois la monture.
La
phorie est la posture dynamique des deux yeux: les yeux peuvent prendre une
posture vers l’intérieur (ésophorie) ou vers l’extérieur (exophorie), vers le
haut (hyperphorie) et vers le bas (hypohorie). La phorie représente comment les
yeux se projettent dans l’espace (déviation non apparente).
Les
verres photochromiques ont la particularité de s’assombrir au soleil (sous
l'effet des rayons UV) et redeviennent clair lorsque la luminosité diminue.
Science
qui étudie le rayonnement lumineux du point de vue de la perception par l'œil
humain et de quantifier les intensités (en candelas), les flux (en lumens),
éclairements (en lux).
Photo
Refractive Keratectomy. Technique utilisée pour réaliser des chirurgies
réfractives par ablation au laser Excimer de la partie superficielle de la
cornée.
Terme
utilisé pour indiquer une puissance nulle. Une surface plan est une surface
plate qui n’a aucune puissance dioptrique. Un verre plan, est un verre qui a
une puissance frontale arrière nulle.
Pièce
ou la partie de la monture qui repose sur le nez du porteur. Les
plaquettes permettent aussi de régler légèrement la position en hauteur des
verres de la monture.
Plaquette
graphique, cartonnée ou plastifiée, utilisée pour déterminer le diamètre
minimal du verre nécessaire. Les plaquettes de montage sont généralement
utilisées avec un appareil (le DITEST).
Opération
de surfaçage consistant à coller un film plastique sur la face frontale du
semi-fini dans le but de le protéger des rayures pendant les opérations de
surfaçage. D'autres techniques existent (en particulier le vernissage).
Phénomène
d'optique physique qui consiste à forcer les champs électriques et magnétiques
de la lumière à ne vibrer que dans une direction donnée. Les reflets sur une
surface vitreuse sont polarisés (pas sur un miroir).
Matière
organique thermoplastique, utilisée pour la fabrication des verres
ophtalmiques, appréciée pour son indice 1.598, sa grande résistance à la cassure,
sa légèreté et son absorption totale des ultraviolets. (Voir : Matières optiques).
Verre
dont la face frontale est sphérique et dont la base est choisie suffisamment
cambrée pour corriger en partie l'astigmatisme des faisceaux obliques.
Les
nouveaux verres Freeform peuvent aujourd'hui prendre en compte la
position du verre lorsqu'elle est sur le nez du porteur. Il s'agit : de l'angle pantoscopique, la distance
verre-œil et l'angle de cintre.
Amétropie due à un vieillissement progressif et naturel du cristallin,
limitant le pouvoir d'accommodation de l'œil, affectant ainsi la capacité de vision nette de près. Ce
défaut devient gênant vers 45 ans environ. On le corrige avec des verres progressifs.
Terme
utilisé en lunetterie, pour décrire l’ensemble des puissances du verre,
prescrites par l’ophtalmologiste ou l’optométriste, y compris le prisme
(synonyme de correction).
Par
opposition aux verres de stock, pré-usinés en série, les verres de
prescription, sont spécifiquement fabriqués suivant la prescription de
l’ophtalmologiste ou de l’optométriste. Ils correspondent à des corrections
trop spécifiques pour être produites d'avance ou à des fabrications spéciales.
Terme
de métier désignant un verre dont l’épaisseur est ajusté en fonction de la forme du calibre
et de la position de la pupille dans la monture. Par rapport à un verre standard (rond,
non détouré), les gains d’épaisseur obtenus peuvent êtres très importants.
Verre ophtalmique spécialement usiné pour créer un effet prismatique
pour le porteur, suivant la prescription de l’ophtalmologiste ou de
l’optométriste.
En
lunetterie on crée des effets prismatiques pour déplacer l'image perçue par
l'œil dans son champ de vision, dans le but de faciliter la fusion des images
et rétablir la vision binoculaire.
Prisme
ajouté aux verres progressifs, pour les amincir et équilibrer leurs épaisseurs
en haut et en bas. Ce prisme, n'a qu'un but esthétique et ne modifie pas la vision
binoculaire du porteur.
Plage
de distances pour laquelle le système optique donne toujours une image nette.
On démontre que plus le diamètre d’ouverture d’un système optique est petit,
plus on a de profondeur de champ.
Un
verre progressif est un verre dont la puissance augmente progressivement entre
la vision de loin et la vision de près. La variation de puissance est obtenue
par une variation progressive la courbure d'une des deux surfaces.
La
puissance qualifie le pouvoir d'un système optique à faire converger ou
diverger la lumière (on parle aussi de vergence). L’unité de mesure de
puissance est la dioptrie notée d ou m-1 et correspond à l’inverse
de la distance de vergence du système optique.
Unité
de mesure des effets prismatiques, utilisée uniquement lunetterie. Un prisme de
1.00 dioptrie prismatique (noté 1.00? ou 1.00 cm/m) est un prisme qui déplace
les images de 1 cm,
pour des objets placés à une distance de 1 mètre.
La puissance vraie d'un système optique est définie comme l'inverse de
sa distance focale. Elle n'est pas utilisée en optique lunetterie. On peut la
calculer à partir des courbures du verre mais un frontofocomètre ne permet pas
de la mesurer.
Point
le plus proche que l’oeil ne peut voir net en accommodant. Tout au long de la
vie, le punctum proximum recule à cause de la perte d'accommodation
(presbytie).
Point
le plus éloigné que l'œil peut voir net sans accommoder. Un œil normal
(emmétrope) a son remotum à l'infini, pour un myope il se situe entre quelques
centimètres et quelques mètres devant lui, celui d'un hypermétrope est virtuel
et situé derrière sa tête.
Dans
l'œil, la pupille est le trou situé au milieu de l'iris. Il nous apparaît noir
étant donné que la majorité de la lumière entrant dedans est absorbée par les
tissus de l'œil.
C'est
une représentation du trajet de la lumière par une droite (avec une flèche pour
indiquer la direction). Les rayons lumineux n’existent pas réellement, ce n’est
qu’une représentation pratique du trajet de la lumière.
Principalement
utilisé par les laboratoires de surfaçage de verres ophtalmiques, cet appareil
sert à mesurer les courbures de la surface d'un verre, en mesurant les
dimensions du reflet d'un anneau lumineux sur la surface.
Il
y a réflexion lorsqu'un rayon lumineux "rebondit" sur une surface
optique. La réflexion est dite spéculaire si le rayon incident donne un rayon
réfléchi unique. Elle est dite diffuse sur une surface irrégulière.
Appareil
d'optométrie permettant de réaliser des examens de vue (réfractions). Le
réfracteur automatique réalise une réfraction objective et mesure directement
l'amétropie alors que la version manuelle sert à la réfraction subjective.
Le phénomène de réfraction apparaît lorsque la lumière traverse la
surface d’un corps transparent (dioptre). Dans un verre de lunette, la lumière
subit deux réfractions (une à chaque surface).
Il s'agit de mesurer objectivement l'amétropie d'un œil (avec un
skiascope ou un réfracteur automatique). La mesure obtenue ne permet généralement
pas de prescrire directement les verres correcteurs, il faut compléter l'examen
par une réfraction subjective.
Elle
consiste à mesurer l'amétropie d'un patient en plaçant devant ses yeux des
verres d'essais de différentes puissances et en le faisant lire des échelles de
lecture. Nécessitant une bonne pratique et la méthodologie de l'optométrie,
elle permet de déterminer la correction idéale pour l'acuité et le confort
visuel du porteur.
Si un porteur possède une amplitude d'accommodation A, il ne peut
utiliser toute cette accommodation que pendant un très court laps de temps.
Pour une vision de près prolongée, l'œil doit conserver une réserve
d'accommodation au moins égale à A/3 ou A/2 ou 1.00 Dp (suivant les écoles) et
ne peut utiliser que le reste
Détermine
le plus petit détail que permet de distinguer (résoudre) un système
optique. La résolution peut être exprimée en millimètres mais
elle est souvent indiquée par un angle. En moyenne, l'œil a une
résolution d'une minute d'arc (1/60 ème de degré).
Mince
surface d'environ 0,5 mm
d'épaisseur située au fond de chaque œil, couvrant environ 75 % du globe
oculaire. Tapissée de cellules sensibles à la lumière (les cônes et les
bâtonnets), elle constitue la partie sensitive de la vision en transformant
l'image lumineuse focalisée par l'œil en influx nerveux. Voir : Structure de l'œil.
Opération
finale du montage consistant à redonner une forme standardisée à la monture
(parallélisme vertical des branches, inclinaison de la face,...).
Perte
plus ou moins importante du champ visuel due à une lésion du nerf optique ou un
glaucome. Il peut passer inaperçu, le cerveau utilisant des subterfuges pour
reconstituer une image "plausible".
Partie
d’un multifocal servant à la vision de près. Il existe
différentes formes de segment (segment droit, courbes, ronds). Il est
généralement visible, mais on peut trouver des segments dit « invisibles ».
Matière
première utilisée pour la fabrication des verres ophtalmiques, c'est un palet
dont la face frontale (sphérique, asphérique, multifocale ou progressive) est
déjà terminée et polie. La valeur de l’addition est donc déjà intégrée dans le
semi-fini (voir Technologie standard).
Si
la correction de l'œil droit est très différente de celle de l'œil
gauche, lorsque le porteur regarde en vision de près (donc en bas du verre),
une différence d'effet prismatique verticale apparaît et les deux images
vues par l'OD et OG sont décalées. Le prisme de compensation verticale slab-off
permet de remettre les images perçues à la même hauteur et rétablit une vision
binoculaire confortable.
C'est le premier des deux méridiens de puissance du verre. La puissance
de la sphère dépend de la notation utilisée (notation en cylindre plus et en
cylindre moins).
En
lunetterie, un verre sphérique est un verre qui n’a pas de cylindre. La face
arrière d’un verre sphérique est donc une surface sphérique. Le terme opposé, est
: « Verre torique ».
Appareil
permettant de mesurer la courbure des surfaces sphériques. Le principe consiste
à mesurer la flèche appuie, lorsque la surface à mesurer est en contact avec
l’anneau de l’appareil.
Composé
d'une boîte noire percée d'un petit trou, c'est le plus simple des appareils
photo. Le trou sert de système optique et donne une image renversée sur l'écran
(ou la pellicule) placé au fond de la boite.
Le
strabisme est caractérisé‚ par une déviation des axes oculaires l'un par
rapport à l'autre. Le strabisme accommodatif pur est facilement corrigé par la
simple prescription des verres convexes.
Ensemble
des opérations d’usinage des verres. Réalisées à partir d'un semi-fini, les
opérations de surfaçage sont (la plastification, glantage, ébauchage,
doucissage, polissage, déglantage, nettoyage, contrôle). Voir Technologie de surfaçage.
Correspond
à la couleur d’origine du verre. Les verres peuvent avoir des teintes fixes
(teintes dans la masse) ou variables (verres photochromiques) dont la teinte
correspond à la couleur du verre à l’état foncé.
Élément
de la monture généralement situé près des charnières des branches, servant à
fermer le cercle et maintenir le verre en place. Si le verre est parfaitement
taillé, le tenon doit se fermer sans laisser de jour et sans pré-contraindre le
verre. Pour vérifier la cote du verre, on utilise une pince spéciale (pince à
tenon).
Petit
appareil muni de deux filtres polarisants croisés permettant de visualiser des
zones contraintes mécanique sur un verre monté. Lorsque le verre est placé
entre deux polarisants croisés, les zones de tension apparaissent sous la forme
d'auréoles colorées.
Technique
permettant à l'opticien de recevoir du laboratoire, un verre taillé, prêt à
être inséré dans la monture. L'opticien scanne le contour de la
monture et transmet les données de débordage au laboratoire par liaison
informatique.
Se
dit d'une personne qui privilégie la rotation de la tête (au lieu de l'œil)
pour regarder de coté (lire une ligne de texte, regarder dans un
rétroviseur,...). Les têtonautes peuvent supporter les verres progressifs qui
ont une vision de loin moins dégagée ce qui leur permet d'avoir une zone de
vision de près plus large. L'inverse d'un têtonaute est un oculonaute.
Verres
que l’on peut colorer par un traitement (coloration). Certaines résines ne
laissent pas pénétrer les pigments et ne sont pas teintables (le polycarbonate
par ex.) et dans ce cas on peut colorer le traitement durci.
Matériau servant à fabriquer les montures de
lunette. Il possède des qualités mécaniques analogues à celles de l’acier,
il est beaucoup plus léger et est anallergique.
Volume dont la forme est obtenue en faisant tourner un petit cercle
autour d’un grand cercle (tore roue, comme la forme d'une bouée par ex).
Utilisé en lunetterie pour réaliser la surface arrière des verres le
tore permet de corriger l'astigmatisme de l'œil. Si on fait tourner le grand cercle autour du petit on obtient
un tore tonneau.
Appareil
utilisé pour mesurer les rayons de courbures des surfaces toriques, basé sur le
même principe que le sphéromètre. On mesure la flèche appuie et on déduit par calcul le rayon de courbure de la surface.
Verre
dont la surface arrière a la forme d'une portion d'un tore dans le but d'obtenir un cylindre
et corriger l'astigmatisme de l'œil. A l’opposé, un verre qui n’a
pas de cylindre est appelé verre sphérique.
Certains
traitements des surfaces optiques (comme les antireflets) sont réalisés en déposant des couches
très minces de quelques nanomètres (généralement des oxydes) par vaporisation
dans une enceinte sous vide.
Verre
réalisé avec une épaisseur au bord très mince (0.3 à 0.5 mm). Cette option est
réservée aux verres dont le bord est plus mince que le centre (verres convexes).
C’est
le rapport (exprimé en pourcentage) entre le flux lumineux transmis par la
matière et le flux lumineux incident. La transmission dépend de la longueur
d’onde de la lumière. En d’autres termes, une matière ne transmet pas toujours
la même quantité de lumière selon la couleur de cette lumière.
Traitement
(chimique ou thermique) permettant d’augmenter la résistance aux chocs des
verres minéraux. Peu utilisé de nos jours, il garde son
intérêt pour des verres de protection quand l'organique n’est pas utilisable.
Verres
multifocaux possédant un segment en deux parties pour
une vision intermédiaire, et une vision de près. Le segment est assez gros, les
zones de vision sont petites et ils imposent deux sauts d'image.
Lumière dont la longueur d’onde est plus courte que la lumière
violette (inférieure à 400nm). Les U.V. vibrent "trop vite" pour être
visibles par l'œil humain mais sont dangereux pour l'œil. Une partie des UV
sont arrêtés par la cornée.
Ils ont une longueur d’onde de 400 à 315 nm.
C’est cette lumière qui en conjonction avec l’UV-B est responsable du bronzage.
Ces rayons sont absorbés par le cristallin, la lentille à l’intérieur de l’oeil
qui règle la focalisation de notre système visuel. Des recherches ont démontré
que ces rayons contribuent à accélérer la formation de cataracte.
Les UV-B ont une longueur d’onde de 315 à 280 nm
alors que les UV-C vont de 280 à 10 nm. Ce sont ces rayonnements qui provoquent
les coups de soleil et le vieillissement de la peau. Au niveau de l’oeil, ces
rayons touchent notamment la cornée et la conjonctive bulbaire (les deux
couches extérieures de l’oeil).
Verre en "verre" (silice +
mélange d'oxydes fondus à haute température). Excellente qualité optique,
résistance à la rayure, et à l'abrasion, il peut se foncer à la lumière
(photochromique). Inconvénient : lourd et fragile.
Verre en résine "polymérisée" de synthèse
légère mais sensible à la rayure. Beaucoup plus légers que les verres minéraux,
le verre en matière organique résiste aux chocs et peut être coloré.
Verre de synthèse ultra-résistant, initialement
utilisé à des fins militaires ou scientifiques (il a été développé par l'armée
américaine pendant la dernière guerre mondiale pour remplacer le verre et
résister à l'impact d'une balle). Il est aussi ultra-léger et ultra-mince.
Sa puissance varie progressivement entre le haut du
verre (destiné à corriger la vision de loin) et le bas du verre (destiné à
corriger la vision de près) de manière progressive sans rupture optique ni
esthétique. Ce sont les célèbres VARILUX.